Moins de scènes de sexe à l'écran ? Le résultat étonnant d'une étude sur les jeunes

Moins de scènes de sexe à l'écran ? Le résultat étonnant d'une étude sur les jeunes

D'après une étude américaine, prise sur un panel restreint de jeunes Américains, il se dégage un désintérêt des scènes de sexe dans les séries et les films.

La génération Z veut moins de sexe dans les films et les séries

Alors que Netflix vient de dévoiler son nouveau thriller érotique Au plaisir de se faire trahir, qu'on vous présente comme le 365 jours brésilien, l'ironie veut que, dans le même temps, on apprenne le résultat d'une étude qui porte en partie sur la représentation du sexe à l'écran. Une étude qu'on doit à l'université de Californie UCLA, relayée par The Hollywood Reporter, et qui concerne le jeune public américain. Plus précisément la génération Z (les personnes nées entre 1996 et 2010).

Obsessions ©Netflix
Obsessions ©Netflix

Et le résultat est simple : pour les personnes entre 10 et 24, il y aurait un souhait d'avoir moins de scènes de sexe dans des films ou des séries. C'est ce que révèle l'étude qui a vu 51% des 1500 personnes interrogées réclamer davantage de programmes dans lesquels les relations platoniques sont mises en avant. Ou du moins, où l'accent est mis sur la relation en soi et, si elle est amoureuse, sans nécessairement montrer le passage à l'acte.

De plus, il ressort de cette étude que 47,5% des personnes interrogées estiment que l'utilisation du sexe dans la majorité des séries et des films "n'est pas nécessaire". Et pour 44%, l'aspect romantique est carrément "surutilisée".

Les remakes et les stéréotypes raciaux également pointés

Outre cette envie de changement sur l'utilisation de séquences sexuelles dans les programmes, The Hollywood Reporter met en avant que l'activité sexuelle en elle-même intéresserait moins la jeune génération. Avec une baisse depuis des années et une fréquence inférieure à celle des trentenaires et des quadragénaires.

Mais pour revenir aux programmes, aux films et aux séries, l'étude fait ressortir d'autres éléments. Comme le fait que 56% des personnes interrogées préféraient voir des histoires originales plutôt que des films issus de franchises ou des remakes. Et enfin, la question de la représentation des minorités est aussi importante pour la majorité puisque les stéréotypes raciaux dans les programmes seraient "extrêmement détestés".

Le simple fait qu’une personne de couleur incarne un méchant ou un personnage présentant des traits négatifs n’est pas apprécié.

Bien entendu, les résultats de l'étude ne vont pas correspondre au plus grand nombre. Encore une fois, il s'agissait d'un panel assez réduit pris au sein de la population américaine. Mais il sera intéressant de voir si une tendance commence à réellement se dégager et si, par exemple, le jeune public se met vraiment à bouder certains programmes. Pas sûr qu'Au plaisir de se faire trahir, actuellement numéro 1 des nouveautés en France, confirme cela.