Du 11 au 16 juin 2018, le 42e Festival International du film d'animation d'Annecy, battra son plein. Comme chaque année celles et ceux qui font le cinéma d'animation à travers le monde se réuniront pour présenter leurs projets, leurs films et leurs courts métrages. Émotions garanties !
C'est l'événement du mois de juin pour les amoureux du cinéma d'animation, le festival d'Annecy revient, comme chaque année depuis 1960, avec une brillante programmation. Avec pas moins de 10 longs métrages, 130 courts métrages, 48 films de fin d'études et 218 films en sélection officielle, cette année 2018 semble être prometteuse pour les équipes du festival.
Une brillante programmation
Cette année le festival commence sur des chapeaux de roue, les plus grands studios d'animations au monde sont présents et avec eux leurs plus talentueux auteurs. Que ce soit du côté du Japon avec Mamoru Hosoda, venu présenter son magnifique Miraï qui a ému la croisette lors du dernier Festival de Cannes ou encore, du côté des États-Unis, avec Brad Bird venu avec ses Indestructibles 2 et Domee Shi, la réalisatrice du court-métrage Bao, tout est mis en place pour que les plus grands admirateurs de l'animation soient conquis.
Sont aussi très attendus, Genndy Tartakovsky pour Hôtel Transylvanie 3 et Michel Ocelot pour Dilili à Paris mais également les célèbres séances Work in progress qui présenteront en avant-première, entre autres, les images exclusives de Ralph 2.0 ou encore de Dragons 3.
Le travail des femmes mis en lumière
Quelques notes de musique
Un des autres grands points du Festival s'écoute. En effet, le cinéma ne serait pas le même sans la musique. Que ce soit le cinéma en général ou celui de l'animation, les compositions qui accompagnent et subliment les images animées sont d'une énorme importance. Cette année, Annecy souligne cet art avec plusieurs événements.
Des rétrospectives thématiques (Tétralogie de Rosto, classique, opéra, pop rock), des ciné-concerts (L'Octuor de France et Pachamama), une conférence sur la musique au sein de l'animation (avec Rubin Feller compositeur pour Le garçon et le monde et Laurent Perez del Mar, compositeur de la musique de La tortue rouge) ou encore une leçon de cinéma (de Rosto Vladimir Leschiov et Patrick Bouchard). Si la musique adoucit les mœurs, elle risque de donner un peu plus d'émotions à la programmation déjà bien riche.