Rencontre avec Alban Lenoir (AKA), prince du cinéma d'action

Co-scénariste et premier rôle du film d'action "AKA" de Morgan S. Dalibert, Alban Lenoir continue sur la lancée des films "Balle perdue" et s'illustre à nouveau dans un registre ultra physique. On l'a rencontré.

Alban Lenoir enchaîne

À 42 ans et toutes ses dents, Alban Lenoir casse celles de ses ennemis dans le film AKA de Morgan S. Dalibert et on ne boude pas son plaisir devant le spectacle. Ça n'est plus une surprise, puisqu'après avoir touché à presque tout dans le cinéma, cascade, interprétations dans plusieurs registres, écriture, l'acteur s'est imposé comme un des chefs de file du cinéma d'action français. Il y a évidemment le diptyque Balle Perdue, il y avait eu juste avant L'Intervention, maintenant AKA, et bientôt le remake Antigang du côté de Disney+, ainsi que le remake de Le Salaire de la peur par Julien Leclercq pour Netflix.

Adam Franco (Alban Lenoir) - AKA
Adam Franco (Alban Lenoir) - AKA ©Netflix

Auteur et acteur d'action

Acteur physique, soucieux d'apporter un maximum de réalisme en exécutant lui-même les séquences d'action, Alban Lenoir est aussi scénariste de ces histoires. Il l'avait été pour Hero Corp et Off Prime, et il l'est redevenu pour Balle Perdue et AKA. Pour ce dernier, film d'action aux multiples intrigues, dans lequel il incarne un opérateur des forces spéciales habitué aux basses oeuvres et chargé d'infiltrer une organisation criminelle, il s'illustre donc à l'écriture comme à l'écran, où il offre à nouveau des séquences d'action réussies.

Dans le cadre de l'arrivée d'AKA sur Netflix le 28 avril 2023, on l'a rencontré pour qu'il nous parle notamment de l'écriture de son personnage et de sa préparation physique intense pour lui donner cette apparence (vidéo en tête d'article). Sans oublier son implication maximale pour les séquences d'action :

C'est pour moi une évidence, en tant que passionné et spectateur avant tout, de ne pas avoir à imposer au metteur en scène de devoir changer un cadre, parce que c'est pas toi à l'image, ou avoir, je sais pas, un "face remplacement", je ne sais pas comment ils appellent ça. (...) En tant que spectateur aussi, tu ne quittes pas le personnage, l'idée est d'être constamment à fond.