Rien à déclarer : la fin aurait pu être différente

Une idée qui n'a finalement pas été retenue

Rien à déclarer : la fin aurait pu être différente

Dany Boon a tenté de réitérer la performance de "Bienvenue chez les ch'tis" avec "Rien à déclarer". Le film aborde la question du racisme et il aurait d'ailleurs pu se terminer différemment. Une autre fin qui a été tournée mais n'a pas été retenue...

Rien déclarer : une comédie sur la rivalité franco-belge

Après le succès impressionnant de Bienvenue chez les ch’tis, Dany Boon remet le couvert derrière la caméra avec Rien à déclarer. Les deux films partagent une envie commune de parler du Nord de la France. Ici, en l’occurence, il va encore plus loin en allant flirter avec nos voisins belges. Le scénario débute au début des années 90, au moment où est signé le traité de Maastricht. Cette avancée dans la collaboration entres les pays européens est une mauvaise nouvelle pour deux douaniers postés à la frontière entre la France et la Belgique.

Ruben Vandevoode, francophobe notoire, est forcé de travailler avec son homologue français, Mathias Ducatel, pour intégrer la première brigade mixte franco-belge. Leur collaboration ne va pas être de tout repos et ces deux personnages devront passer par-dessus leurs préjugés racistes.

Rien à déclarer
Rien à déclarer ©Pathé

On sent avec Rien à déclarer que Dany Boon veut continuer d’explorer les mêmes sujets traités dans Bienvenue chez les ch’tis, toujours en se servant du genre humoristique. Sans parvenir à égaler le score de son précédent titre, le projet parvient tout de même à cumuler 8 millions d'entrées en France. Le réalisateur continue également de se mettre en scène, en s'accordant l'un des deux rôles centraux.

Une autre fin envisagée

Son partenaire de jeu, Benoît Poelvoorde, aurait pu voir son personnage terminer autrement dans une fin qui devait être différente. Dany Boon a expliqué auprès d'Allociné, à la sortie du film, qu'il avait pensé donner des origines bretonnes au père de Ruben. Une situation qui aurait été paradoxale pour celui qui voyait d'un mauvais oeil les Français depuis sa Belgique. Un pays où il ne serait pas né, ce qui changeait vraiment la vision qu'on avait du personnage.

Cette révélation aurait prouvé qu'il était devenu raciste après en avoir été victime. Si la scène a été tournée, elle n'a pas trouvé sa place dans le montage final. Dany Boon se justifie en disant qu'elle ne fonctionne pas de la même manière qu'à l'écrit.