Terminator 6 Dark Fate : les premiers retours sont tombés

Terminator 6 Dark Fate : les premiers retours sont tombés

"Terminator : Dark Fate" est-elle la digne suite de "T2" ou une immense déception équivalente à "Terminator Genisys" ? À quelques jours de la sortie du film de Tim Miller, les premières critiques ont été dévoilées. Si la plupart des avis mettent en avant la qualité de l'interprétation, le long-métrage ne fait pas vraiment l'unanimité...

Sarah Connor et le T-800 sont de retour dans les salles obscures. Avec Terminator : Dark Fate, Tim Miller et James Cameron ont pour ambition de remettre à neuf la saga, en envoyant aux oubliettes les troisième, quatrième et cinquième opus.

Le réalisateur et le producteur entendent donc offrir une suite digne de ce nom à Terminator 2 : Le Jugement dernierPour cela, ils ont évidemment fait appel à Arnold Schwarzenegger, mais aussi à Linda Hamilton, absente de la franchise depuis 1991. Edward Furlong est lui aussi de la partie et reprend le rôle de John Connor.

Dans cet opus, Sarah et le T-800 unissent leurs forces à celles de Dani (Natalia Reyes) et de Grace (Mackenzie Davis), une humaine génétiquement augmentée, pour vaincre un Terminator Rev-9 (Gabriel Luna), organisme cybernétique de dernière génération. Alors, s'agit-il d'un nouvel épisode dans la lignée de son prédécesseur ou d'un plat réchauffé façon Terminator Genisys ? Découvrez quelques éléments de réponse grâce aux premières critiques du film.

Le meilleur opus depuis Terminator 2 ?

Outre-Atlantique, Terminator : Dark Fate est vu par beaucoup comme une suite largement supérieure aux épisodes mis de côté par Tim Miller et James Cameron, comme le révèle la revue de tweets de Collider. Pour le responsable éditorial du site Steve Weintraub, le film est une excellente surprise :

Terminator : Dark Fate est aisément le meilleur Terminator depuis T2.  a des scènes d'action fantastiques et j'ai adoré la manière dont il met en scène trois personnages féminins qui bottent toutes des culs. Tellement génial de revoir Linda Hamilton dans le rôle de Sarah Connor.

Même son de cloche chez Haleigh Foutch, journaliste chez Collider qui, à l'instar de son collègue, a été impressionnée par la performance de Mackenzie Davis :

Message d'intérêt public pour mes amies queer : vous ne savez pas à quel point Mackenzie Davis va vous retourner la tête dans Terminator : Dark Fate. Je mourrais pour Grace et vous aussi, vous ne le savez juste pas encore. Oh, vous vous demandez pour le film ? C'est solide Facilement la meilleure suite depuis T2.

Plusieurs journalistes américains dont Haleigh Foutch ont par ailleurs comparé le film à Star Wars : Episode VII - Le Réveil de la Force. C'est aussi le cas de Peter Sciretta :

Terminator : Dark Fate est meilleur que vous le pensez. Le film se donne du mal pour être Le Réveil de la Force de la franchise Terminator, et y parvient majoritairement. Mais il lui manque l'innovation, l'évolution et la réalisation de Cameron. Arnold est fantastique, la meilleure de ses apparitions post T2.

La presse française moins emballée

En France, l'enthousiasme n'est pas forcément de rigueur au sujet de Terminator : Dark Fate. Pour Aurélien Allin, rédacteur en chef adjoint de Cinemateaser, le film ne réinvente en rien la franchise mais bénéficie de la présence de Mackenzie Davis :

Mû par aucune idée forte mais par les mêmes mécanismes répétés ad nauseam par la franchise depuis quarante ans, Dark Fate se repose sur ce qui l’a précédé sans ne jamais essayer de transcender son leg ou d’y apporter la moindre nouveauté. Si ce Dark Fate ne s’effondre pas sur lui-même au bout de quelques séquences, il le doit entièrement à Mackenzie Davis.

Pour Geoffrey Crété d'Écran Largele long-métrage ne se distingue absolument pas des suites qu'il tente de faire oublier :

Terminator : Dark Fate a beau être moins mauvais que Genisys, il reste vide et médiocre. Il répète les erreurs des précédents épisodes, empile les personnages et pseudo-nouveautés pour justifier son existence, mais finit dans le même dépotoir que les blockbusters impersonnels qu'il pensait piétiner.

Le site Clone Web montre moins de réserves à l'égard du film, qu'il estime être "une bonne surprise" :

Si Tim Miller n’est pas James Cameron, il est quand même un réalisateur généreux qui nous en donne pour notre argent. Ça bastonne, ça explose, ça découpe, ça tabasse pour notre plus grand plaisir.

Pour se faire son propre avis sur Terminator : Dark Fate, rendez-vous le 23 octobre 2019 au cinéma.