Le documentaire "The distant barking of dogs" du Danois Simon Lereng Wilmont a reçu dimanche l'Alexandre d'or du 20ème festival du documentaire de Thessalonique.
Le film, qui retrace un an de la vie d'un petit garçon dans l'Ukraine en guerre a également reçu dimanche soir le prix de la Fédération internationale des critiques de films (FIPRESCI) et le prix des Valeurs humaines du parlement grec.
Prix du jury
Le prix spécial du jury a récompensé ex-aequo Baronesa, film brésilien de Juliana Antunes, sur la vie de femmes dans les favelas de Belo Horizonte, et Meteors du turc Gürcan Keltek, qui retrace l'histoire d'une ville kurde à l'est de la Turquie.
Le premier prix décerné par le festival de Thessalonique pour un documentaire en réalité virtuelle a été attribué ex-aequo au film britannique de Shehani Fernando Limbo, sur l'attente des demandeurs d'asile, et au film hollandais The last chair 1&2 de Anke Teunissen et Jessie van Vreden, sur de derniers moments de vie.
Autres prix
Les prix Fischer du public ont récompensé Fathers and Sons du Syrien Talal Derki parmi les films de la sélection internationale de plus de 50 minutes, The last honey hunter de l'américain Ben Knight pour ceux de moins de 50 minutes, "Back to the top" de Stratis Chatzielenoudas pour les films grecs de plus de 50 minutes, Painting... de Dimitris Stamatis & Ioanna Neofytou pour ceux de moins de 50 minutes.
Le film de la française Ovidie Là où les putains n'existent pas a reçu le prix Amnesty International, et celui de la norvégienne Julia Dahr, "Thank you for the rain", celui du WWF.
Dirigé par la française Elise Jalladeau, le festival de Thessalonique comprend aussi une édition consacrée au cinéma, qui se tient en novembre dans les mêmes lieux et en est à sa 58ème édition.