Malgré le fait que le livre de Max Brooks soit une bonne base, le film "World War Z" n'a pas laissé un souvenir impérissable dans les mémoires. Qu'un second film se fasse ou pas, ne changera pas grand chose. Surtout depuis qu'on sait que David Fincher n'est plus dans le coup à la réalisation. Mais la production continue d'y croire. On fait le point.
Le premier World War Z, c'est quand même 540 millions de dollars remportés au box-office. Pas mal pour un film de zombies. Ceci dit, ce score est à mettre en relation avec d'autres facteurs déterminants, comme la présence de Brad Pitt dans le rôle principal et un PG-13 qui permet d'attirer le maximum de spectateurs dans les salles. L'étonnante perspective de voir David Fincher s'occuper d'un World War Z 2 donnait d'un coup une toute autre dimension à l'affaire. Mais encore fallait-il que le projet aille jusqu'à son terme, ce qui n'a pas été du coup le cas. Un temps dans le flou quant à l'implication du réalisateur, nous avons vu tout s'effondrer lorsqu'il quitté le navire pour des raisons budgétaires (du moins, c'est ce qui se dit). En même temps, n'était-ce pas trop beau pour être vrai ?
World War Z 2, annulé ? Peut-être pas !
Dans une interview datant de l'année dernière, Brad Pitt n'avait pas abandonné, vantant par la même occasion un scénario qui serait super. Si une telle star, que l'on retrouve également à la production, agite le studio pour essayer de faire bouger les choses, cette suite pourrait ne pas être enterrée. Jeremy Kleiner, l'associé de Pitt dans sa boîte Plan B, paraît aussi assez partant pour que le film existe. Lors d'une interview chez The Hollywood Reporter, il annonce y croire toujours :
Un jour . Nous aimons le livre de Max Brooks. Nous adorons l'univers. Il ne nous semble pas que la World War Z soit terminée.
Il reste encore un sacré chemin à parcourir pour que ce second opus soit sur les rails mais il existe, quelque part, une base posée par Fincher. Rien que pour ça, nous aimerions que le film existe afin qu'on aperçoive ce que l'exigeant réalisateur avait en tête. Mais prendre quelqu'un d'autre aux commandes risque d'engendrer des modifications qui dilueront ces idées. La Paramount devra aussi se trouver une personne qui ne fera pas de folie financière, alors que le premier volet avait nécessité plus de 190 millions de dollars pour voir le jour.