Mark Eyskens

Le vicomte Mark Maria Frans Eyskens , né à Louvain le 29 avril 1933, est un économiste et un homme politique belge. Du 6 avril au 17 décembre 1981, il a été Premier ministre de Belgique en tant que membre du CVP dans un gouvernement de coalition CVP-PSC-SP-PS. Il est Lire plus le fils du vicomte Gaston Eyskens, qui a également été Premier ministre. Il a obtenu différents diplômes à l'Université catholique de Louvain. Il est ainsi diplômé en philosophie et docteur en droit et en sciences économiques. Il a enseigné dans cette même université. Il est également peintre et écrivain. En 1967, il a été nommé professeur d'économie. Sa carrière politique commence quand il devient en 1962 le conseiller du ministre des Finances d'alors, André Dequae. En 1976, il est parmi les ministres CVP du gouvernement mené par Leo Tindemans. En tout, entre 1976 et 1992, il fait partie de treize gouvernements successifs, où il occupe différents postes. Il est ainsi entre autres ministre des Finances et ministre des Affaires étrangères. En avril 1981, il devient Premier ministre d'un gouvernement de coalition entre sociaux-chrétiens et socialistes. Le 21 septembre, ce gouvernement tombe, après un conflit à propos du financement de la sidérurgie wallonne. Lors les élections anticipées du 8 novembre 1981, une des mesures du gouvernement Eyskens est appliquée pour la première fois : les jeunes de 18 à 21 ans peuvent aussi voter. Le 17 décembre, Wilfried Martens, qui était également le prédécesseur d'Eyskens, lui succède au poste de Premier ministre. Du 19 juin 1989 au 2 mars 1992, il est ministre des Affaires étrangères dans les gouvernements Martens VIII et Martens IX. Eyskens est de 1977 à 1995 député de l'arrondissement de Louvain. Depuis 1992, il est membre du Conseil de l'Europe et de la conférence de l'Union de l'Europe occidentale. En 1992, il recommence également à enseigner l'économie, profession qu'il exerce jusqu'en novembre 1998. Depuis le 18 novembre 1998, il est ministre d'État. Mark Eyskens est président d’honneur de la Conférence Olivaint de Belgique. Moins