Coyote Girls : le bar du film existe vraiment

Où se trouve le Coyote Ugly ?

Coyote Girls : le bar du film existe vraiment

Un bar caliente, des jolies barmaids qui se déhanchent le temps d’un morceau sur le comptoir… « Coyote Girls » fait partie de ces films girly qui ont marqué le public des années 2000 (en particulier sa célèbre bande-son). Le succès du long-métrage a d’ailleurs apporté plus de visibilité au bar dont il s’inspire.

Coyote Girls : Can’t Fight the Moonlight

Oui, Coyote Girls n’est pas du grand cinéma. Notre rédaction le classe dans la catégorie des films honteux qu’on adore. On ne peut toutefois nier que le premier long-métrage réalisé par David McNally possède ce doux parfum nostalgique qu'ont les productions sorties au début des années 2000. Il suffit d’ailleurs d’écouter la bande-son du film (sublimée par sa chanson-phare Can’t Fight The Moonlight), pour s’en rendre compte.

Comptant un casting mixant acteurs quasi-inconnus à l’époque (Piper Perabo, Adam Garcia, Isabella Miko), jeunes comédiens montants (Tyra Banks, Bridget Moynahan, Melanie Lynskey, Maria Bello) et stars d’expérience (John Goodman), Coyote Girls suit donc Violet Stanford qui quitte son petit cocon familial pour rejoindre la Grande Pomme, afin de réaliser son rêve de compositrice professionnelle. Sur place, les difficultés financières s’accumulent pour elle, ce qui l’oblige à travailler dans un petit bar miteux appelé Coyote Ugly. Dans ce lieu connu pour ses barmaids provocantes, la jeune Violet se révèle.

Coyote Girls
Coyote Girls ©Touchstone Pictures

Malgré des critiques mitigées, Coyote Girls sera un succès commercial avec plus de 113,9 millions de dollars de recettes.

Une enseigne implantée partout dans le monde

Vous êtes-vous demandé si un bar de ce type existe réellement ? La réponse est oui. C’est d’ailleurs pour cela que Coyote Girls a vu le jour.

En effet, en 1993, Lil Lovell, une ex-serveuse âgée de 25 ans, inaugure à New York son propre bar intitulé Coyote Ugly. À l’instar du film, on retrouve donc dans ce lieu des barmaids danser, chanter, faire le spectacle et boire même des verres avec les clients.

En 1997, Elizabeth Gilbert, ancienne pensionnaire du Coyote Ugly (et future autrice du best-seller Mange, prie et aime) fait paraître un article dans le GQ qui met la lumière sur le bar. Ce dernier est ensuite lu par le célèbre producteur hollywoodien Jerry Bruckheimer qui décide d’acheter les droits de l’histoire du Coyote Ugly à Lil Lovell.

Après le succès du film, la chaîne de bars s’exporte non seulement à travers les Etats-Unis et le reste du monde (Los Angeles, Russie, Allemagne, Japon etc.) mais développe également des produits dérivés tels que des t-shirts, des chapeaux, et même une marque de whisky !

L’enseigne continue d’ailleurs de poursuivre son expansion. La vraie question, par conséquent : à quand un bar Coyote Ugly, en France ?