Harry Potter à l'école des sorciers : le film aurait pu se faire avec Steven Spielberg

J.K. Rowling a dit non !

Harry Potter à l'école des sorciers : le film aurait pu se faire avec Steven Spielberg

"Harry Potter à l'école des sorciers" est un film magique, à la hauteur de la création de J.K. Rowling. Ce premier épisode de la saga sur grand écran a été dirigé par Chris Columbus mais un très grand réalisateur, Steven Spielberg en personne, voulait s'occuper du projet.

Harry Potter à l'école des sorciers : une bonne introduction signée Chris Columbus

Comme tous les premiers épisodes d'une saga, Harry Potter à l'école des sorciers pose les bases d'une intrigue globale et d'un univers. Tout commence avec la mort de Lily et James Potter, en voulant protéger leur fils, Harry. Orphelin, le jeune garçon est adopté par son oncle et sa tante qui, malheureusement pour lui, n'appréciaient pas ses parents. En grandissant, il va comprendre qu'ils ne font rien pour qu'il mène une vie facile. Tout est chamboulé quand il reçoit une mystérieuse lettre l'invitant à effectuer sa rentrée à Poudlard, une école pour les magiciens. Il va comprendre qu'il appartient à un autre monde et que, dans celui-ci, une terrible menace veut s'en prendre à lui : Voldemort. Harry va grandir entouré de magie et d'amis (principalement Ron et Hermione) mais aussi de gens qui ne lui veulent pas que du bien. Et ça, pendant pas moins de huit livres/films.

Harry Potter à l'école des sorciers
Harry Potter à l'école des sorciers © Warner Bros.

Harry Potter est une immense saga littéraire écrite par J.K Rowling. Les films qui ont adapté son œuvre ont cartonné dans les salles. À la barre d'Harry Potter à l'école des sorciers, on trouve Chris Columbus, solide réalisateur habitué à faire du cinéma populaire. Mais s'attaquer à cet univers était un réel challenge. Même le plus gros de sa carrière si l'on regarde sa filmographie. D'ailleurs, il expliquait dernièrement que la pression sur ses épaules était immense lors de la production. La suite, on la connaît. Le film a cartonné avec 1 milliard de dollars au box-office et le réalisateur a même été rappelé pour diriger le tout aussi recommandable second opus.

J.K. Rowling s'oppose à Steven Spielberg

Avant que ce ne soit Chris Columbus qui mène le projet, un réalisateur d'un calibre supérieur était chaud pour obtenir la place : Steven Spielberg. Il a été vu comme le favoris pendant un temps. On voit mal comment un studio peut refuser une telle personnalité quand elle manifeste de l'intérêt. Le film commence à se préparer en 2000, à cette période Spielberg sort d'Il faut sauver le soldat Ryan et a aussi signé durant la décennie un mastodonte comme Jurassic Park. Mais sa condition pour s'occuper d'Harry Potter à l'école des sorciers est d'engager Haley Joel Osment dans le rôle principal. Le jeune acteur a l'âge requis pour être le sorcier et il a bluffé tout le monde chez M. Night Shyamalan dans Sixième Sens. Il va cependant rencontrer un obstacle de taille : le refus de l'écrivaine J.K. Rowling. Pour cette adaptation, elle tient à ce que les acteurs soient britanniques. Ce qui n'est pas le cas de l'Américain Haley Joel Osment.

A.I. Intelligence artificielle
A.I. Intelligence artificielle © Warner Bros.

Face à cette condition imposée, Steven Spielberg refuse de faire le film sans l'acteur qu'il a en tête. Aucun compromis n'est possible et quelqu'un de sa trempe peut se permettre de passer à côté de l'adaptation d'un phénomène culturel. C'est Daniel Radcliffe qui profite de la situation, se forgeant ainsi un nom grâce à ce rôle, qui restera sûrement celui de sa vie.

Il peut être toujours amusant de se demander si la suite de la carrière de Steven Spielberg aurait été la même après avoir réalisé cet Harry Potter. On ne le saura pas, mais ce qui est sûr, c'est qu'il a trouvé le moyen de travailler enfin avec Haley Joel Osment. Et pas avec n'importe quel projet car il l'a embarqué sur A.I : Intelligence artificielleune histoire qui a été imaginée par Stanley Kubrick et qui trouve des échos logiques avec le reste de sa filmographie, notamment sur le rapport à la famille qui obsède tant Steven Spielberg.