Nouvelle adaptation du Roi de la Jungle, « Tarzan » version 2016 a nécessité un budget très important. Cela a été notamment dû à la conception plus que spéciale des animaux présents à l’écran.
Moi Tarzan, toi Jane
Personnage issu du roman éponyme écrit par Edgar Rice Burroughs en 1912, Tarzan est devenu une figure incontournable de la pop-culture. Avant le film de 2016, il a ainsi connu 48 adaptations au cinéma. Parmi elles, on en retiendra trois qui sont devenus cultes : Tarzan, l'homme singe (avec Johnny Weissmuller en 1932), Greystoke, la légende de Tarzan (avec Christophe Lambert en 1983) et le film d’animation Disney Tarzan (1999).
Pour les besoins de Tarzan, Warner Bros s’est entouré d’un casting 5 étoiles : Alexander Skarsgård (qui est le 21e acteur à jouer ce personnage), Margot Robbie, Samuel L. Jackson, Christoph Waltz (qui joue évidemment l’antagoniste principal), Djimon Hounsou, Jim Broadbent et Ben Chaplin. Dans cette nouvelle version de Tarzan, le Roi de la jungle vit désormais à Londres, avec son épouse Jane Porter. Cependant, le Parlement Britannique le sollicite en tant qu’émissaire pour retourner au Congo, dans les jungles de l'Afrique équatoriale. Sur place, de nombreux pièges l’attendent. À noter que, pour jouer le rôle principal, Alexander Skarsgård est allé très loin, physiquement parlant.
Effets numériques à la pelle
Tarzan s’est doté d’un budget très imposant : 180 millions de dollars. Cela s’explique notamment par la volonté de la production de n’utiliser aucun animal réel sur le plateau de tournage. De ce fait, toutes les créatures présentes à l’écran sont le résultat d'effets numériques.
Il faut dire qu’avec la technologie actuelle, les effets spéciaux sont devenus si photo-réalistes qu’il est désormais possible de créer numériquement n’importe quelle créature. En outre, cette décision a également été prise pour éviter d’avoir à gérer des animaux sur le tournage, chose qui peut vite devenir cauchemardesque pour l’équipe technique. En ce qui concerne certains animaux, tels que les gorilles qui entrent en contact avec le héros du film, certains cascadeurs en combinaison grise ont servi de doublure à ces animaux réels, se comportant et se mouvant comme de vrais singes.
Enfin, il est à noter que Tarzan a lui-même été recréé numériquement pour certaines scènes, notamment celles où il se balance de liane en liane.