Tomb Raider : la poitrine d'Alicia Vikander a fait débat

Tous les fans ne se valent pas…

Tomb Raider : la poitrine d'Alicia Vikander a fait débat

Depuis sa première apparition dans l’univers du jeu vidéo en 1996, Lara Croft est devenue un personnage vidéoludique culte. Et ce n’est pas seulement du fait que les jeux « Tomb Raider » sont de grands succès, mais aussi parce que le personnage dispose d’un physique plus qu’avantageux qui a marqué bon nombre de gamers. Un design revu pour l'adaptation cinématographique de 2018, et qui a soulevé des critiques.

Lara Croft : le premier sex-symbol de l’Histoire du jeu vidéo

Peut-on être fantasmé par des millions de personnes lorsqu’on n’est pas réel ? C’est une des questions que pose la saga Tomb Raider depuis qu’elle a vu le jour au milieu des années 90. En effet, la série de jeux de plates-formes a été une révolution dans le genre. Elle a également permis de voir un personnage féminin à la tête d’un jeu vidéo, ce qui n’était pas la norme pour l’époque. Fan service pour attirer le public masculin ou pas, Lara Croft a été dessinée de manière très sexy. En effet, en plus de disposer d’un physique athlétique, le personnage dispose d’une taille de poitrine très imposante.

Il n’en fallait pas plus pour que Lara Croft dépasse le cadre de simple personnage de jeu vidéo. De nombreux produits dérivés ainsi que des publicités dans lesquelles elle apparaît, commencent à fleurir année après année. L’héroïne devient un tel sex-symbol que des rumeurs de code pour enlever ses vêtements dans les jeux commencent à apparaître.

À partir de 2013, un reboot de la franchise Tomb Raider aura lieu, avec une Lara Croft plus jeune qui dispose d’un physique plus « lambda ». L’adaptation cinématographique de 2018 prend d’ailleurs pour matériau de base cette nouvelle réinvention de la célèbre série de jeux vidéo. Néanmoins, cela ne va pas empêcher certains de rester nostalgiques de la Tomb Raider "bimbo" des années 90 et 2000.

Tomb Raider
Lara Croft (Alicia Vikander) - Tomb Raider ©Warner Bros

Le soutien-gorge de la discorde

Malgré les retours cinglants des premières adaptations ciné de Tomb Raider sortis en 2001 et 2003, le débat sur le physique de Lara Croft dans le film n’a pas vraiment eu lieu. Est-ce parce que c’était Angelina Jolie qui jouait le rôle principal ? Toujours est-il que ce débat, que l’on peut juger malsain, a été relancé lors du Tomb Raider de 2018. En effet, l’annonce de l’actrice Alicia Vikander dans le rôle de l’archéologue avait suscité de premières critiques, estimant qu’elle n’avait pas le physique pour jouer le rôle. Et peu importe finalement que ce film s’inspire plus du reboot de 2013 que des premiers jeux de la saga.

Pour pallier aux critiques, Alicia Vikander a non seulement suivi un entraînement intensif pour le rôle, mais elle a également eu recours à un soutien-gorge rembourré pour gagner en mensuration. Un choix qui n’a satisfait ni les détracteurs de l’actrice, ni ses défenseurs qui n’approuvent pas ce diktat sur le corps féminin.

Un "body shaming" qui en rappelle un autre

Cette controverse n’est malheureusement pas la première, pour une production hollywoodienne. En effet, cela rappelle les critiques à l'encontre de Gal Gadot lorsqu’elle avait été choisie pour interpréter Wonder Woman. Suite à la nouvelle, certains internautes l’avaient jugé trop maigre et trop plate pour incarner la super-héroïne.

Au final, l’actrice a réussi à rapidement faire taire les critiques puisque le film Wonder Woman a bénéficié d’un succès critique et commercial colossal. Il en est de même pour Tomb Raider puisque le film fait partie des adaptations vidéoludiques les mieux reçues par la critique. En outre, il a largement remboursé son budget de 94 millions de dollars en récoltant quasiment le triple. Un bénéfice qui a permis la mise en route d’un second volet qui est actuellement en cours de production.