Steve Coogan (La Nuit au musée, Tonnerre sous les Tropiques), épaulé par les producteurs de Little Miss Sunshine et le scénariste de South Park, le film, nous livre la comédie événement du Festival de Sundance 2008 : Hamlet 2. Hilarant et irrévérencieux, le comédien incarne un acteur manqué devenu un piètre professeur d’art dramatique de lycée qui réussit finalement à
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motiver ses étudiants et à les rallier à sa cause, l’amour du Théâtre, en les impliquant dans la conception et la mise en scène de l’inimaginable : la suite du Hamlet de Shakespeare. Et le « blasphème » est complet quand celle-ci s’avère être une comédie musicale moderne et follement originale à mille lieux du spectacle de fin d’année gentillet que tout le monde attend… Sans y aller par quatre chemins : Dana Marschz (Coogan) est un type bien, mais il ne fait pas le poids. Le sommet de sa carrière d’acteur : une publicité pour un médicament contre l’herpès. Quant à sa carrière de professeur d’art dramatique : elle est véritablement « dramatique » ! Sa femme (Catherine Keener, 40 ans, toujours puceau) le déteste, ses étudiants le ridiculisent et le critique du journal du lycée descend en flèche chacune de ses mises en scène du haut de ses 13 ans. Mais Dana n’est pas du genre à se laisser miner par la réalité. Quand son proviseur lui annonce la suppression des fonds de son programme d’art dramatique, il réalise qu’il n’a plus qu’une chance pour sauver la mise : motiver ses étudiants, relancer sa carrière, rallumer la flamme de sa vie amoureuse, défendre la liberté d’expression et, pourquoi pas, sauver le monde… Il se lance dans l’écriture et la mise en scène de la suite d’Hamlet sous la forme d’un spectacle musical contemporain « terriblement » offensif et original et si mauvais qu’il pourrait bien faire l’affaire…
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