Kaamelott - Premier Volet : les inspirations folles d’Alexandre Astier

Kaamelott - Premier Volet : les inspirations folles d’Alexandre Astier

Après sa série culte, Alexandre Astier a décidé d'installer le monde de "Kaamelott" sur le grand écran. Un véritable film de cinéma, pour l'écriture duquel le scénariste, réalisateur et comédien s’est inspiré de quelques grands classiques américains du septième art.

Kaamelott, du petit au grand écran

À l'origine, Kaamelott est une série au format court, créée pour la télévision par Alexandre Astier en 2005. Le show rencontre rapidement un grand succès. Pendant quatre ans, à travers 6 saisons, composées de 548 épisodes, les auteurs Alexandre Astier, Alain Kappauf et Jean-Yves Robin ont illustré la légende du Roi Arthur avec des sketches souvent hilarants. Au départ, les épisodes de Kaamelott duraient 3 minutes. Puis Alexandre Astier est passé à un format de 7 minutes, avant de changer totalement son fusil d’épaule et de proposer des épisodes de 45 minutes lors des dernières saisons.

En 2021, Alexandre Astier passe du petit au grand écran avec Kaamelott – Premier Volet. Il rappelle toute la bande de la série, et quelques guests supplémentaires (comme Sting par exemple), pour raconter la suite des aventures du Roi Arthur, 10 ans après la conclusion de la série. C’est le premier volet d’une trilogie Kaamelott, mise en scène par Alexandre Astier en personne. Ce premier film attire plus de 2,6 millions de spectateurs français dans les salles obscures.

Kaamelott
Kaamelott ©SND

Les inspirations de Alexandre Astier

Fin 2021, lors d’une rencontre digitale avec la Fnac, Alexandre Astier a parlé de ses influences et de ses sources d’inspiration concernant Kaamelott – Premier Volet. Il a notamment réagi à certaines analyses de fans, prétendant que son film avait des liens avec Star Wars, et notamment avec l’écriture du personnage de Luke Skywalker. Alexandre Astier a alors expliqué que son film n’avait aucun rapport avec Le Retour du Jedi, mais qu’il faisait cependant référence à d’autres types de films :

Si on veut rentrer dans la technique, Kaamelott est un archétype de l'ange de la mort. Ça a un nom énorme, mais c'est beaucoup moins énorme que ça. Il s'agit de tous les films qui, généralement, parlent d'un ancien méchant, comme par exemple "Impitoyable" ou "L'Impasse" ou "Heat". Généralement, il y a un dernier coup à faire. Le type voulait se retirer, et en fait il est obligé de faire un dernier coup.

Alexandre Astier cite ainsi les plus grands, en avançant que Clint Eastwood, Brian De Palma et Michael Mann ont été des sources d’inspiration. En effet, comme Clint Eastwood dans Impitoyable et Al Pacino dans L’Impasse, le personnage du Roi Arthur est rattrapé par son destin et son passé dans Kaamelott – Premier Volet. Alexandre Astier insiste sur cette dimension en particulier :

En faisant ce dernier coup, ça le ré-happe. C'est une espèce de truc un peu biblique qui dit que quand on a fait partie d'un monde moralement bas, on ne peut pas vraiment le quitter. Les anciens monstres vous tirent par les bretelles et vous ramènent. C'est ce qui se passe dans la quasi-majorité de ces films-là. Et c'est le cas de Kaamelott.

Comme à son habitude, Alexandre Astier n’hésite pas à se comparer aux meilleurs. À ce jour il n'y aucune information sur le deuxième film Kaamelott – Deuxième Volet, il va donc falloir sérieusement patienter avant de pouvoir - un jour- le découvrir, en espérant que sa production soit moins longue que pour le premier film...