"Les Visiteurs" est rempli de répliques devenues incontournables. Parmi elles, le célèbre "OKAY !" lâché avec emballement par Jacquouille la Fripouille, dont le public a bien failli être privé selon Christian Clavier.
Les Visiteurs : Jacquouille et Godefroy découvrent le monde moderne
En 1993, trois ans après L'Opération Corned Beef, le réalisateur et scénariste Jean-Marie Poiré (Le Père Noël est une ordure !) collabore à nouveau avec Christian Clavier, Jean Reno et Valérie Lemercier pour Les Visiteurs. Une comédie qui débute en l'an de grace 1123. Après avoir accidentellement tué le père de sa promise Frénégonde de Pouille (Valérie Lemercier), le comte Godefroy de Montmirail (Jean Reno) se rend auprès du mage Eusæbius (Pierre Vial) pour tenter de retourner dans le passé afin d'éviter ce terrible drame.
Le sorcier lui concocte une potion lui permettant d'emprunter les couloirs du temps, accompagné de son fidèle écuyer Jacquouille (Christian Clavier). Le breuvage n'a cependant pas l'effet escompté. Le duo se retrouve propulsé en 1992. Ne comprenant absolument rien aux us et coutumes de l'époque, le tandem peut notamment compter sur l'aide de Béatrice Goulard de Montmirail (Valérie Lemercier), la descendante de Godefroy, ainsi que sur celle de Ginette (Marie-Anne Chazel), une SDF qui tombe sous le charme de Jacquouille.
Nommé dans huit catégories aux César et récompensé par celui de la Meilleure actrice dans un second rôle pour Valérie Lemercier, Les Visiteurs est un véritable phénomène à sa sortie au cinéma. Le long-métrage rassemble près de 13,8 millions de spectateurs dans les salles françaises.
Un "OKAY !" qui a failli passer à la trappe
Rapidement devenue culte, la comédie est remplie de répliques incontournables, à commencer par celles des "mille quenouilles", du "laideron" ou encore de la "grand soif". Mais l'expression la plus emblématique du film est probablement le "OKAY !" lâché avec emballement par la Fripouille. Un mot et une façon de le prononcer unique desquels le public a bien failli être privé. Dans le documentaire La Fabuleuse histoire d'un bronzé, Christian Clavier raconte (via Télé Star) :
Ce mot résonne pour lui comme étant une clé du monde moderne. C'est d'ailleurs une des répliques que le producteur à l'époque voulait faire supprimer parce qu'il ne la trouvait pas bonne... Comme quoi, vous voyez, on peut avoir du flair !
Ce producteur, très probablement Alain Terzian, ne se serait pas rendu à la lecture du scénario que cette réplique deviendrait "culte". L'interprète de Jacquouille ajoute :
On ne prémédite pas ça, on ne sait pas que ça va avoir cet effet !