Les propos du grand Martin Scorsese à propos de Marvel ont largement été relayés partout dans les médias. Les réponses ne se sont pas faites attendre. Après James Gunn, c'est au tour de Samuel L. Jackson, l'interprète de Nick Fury, de répliquer.
"Ce n'est pas du cinéma", tels sont les mots choisis par Martin Scorsese pour évoquer ce que fait Marvel avec son univers étendu. L'un des plus grands metteurs en scène en activité ne mâche pas ses mots et fait réagir avec cette déclaration. Les détracteurs du MCU se rangeront de son côté, quand les autres continueront forcément de prêcher pour leur paroisse. On ne sera pas aussi catégorique que lui mais on doit avouer qu'on le rejoint sur une partie de son discours. La formule Marvel est un peu trop répétitive et sans vraie surprise. On voit les ficelles, on sait ce qu'on va ingurgiter, ce qui provoque un vrai frein dans l'émergence des émotions.
James Gunn est sorti du silence peu après ces déclarations pour réagir, regrettant que Scorsese juge sans avoir vraiment vu les films dont il parle. Une réplique qui n'est pas mauvaise car l'auteur de l'attendu The Irishman avoue qu'il ne regarde pas de Marvel - même s'il a essayé !
Une nouvelle célébrité défend Marvel
C'est désormais au tour de Samuel L. Jackson de prendre la parole pour rebondir sur l'avis de Scorsese. L'acteur incarne l'important Nick Fury dans le MCU, alors il ne pouvait qu'essayer de défendre les films dans lesquels il joue :
Ce serait comme dire que Bugs Bunny n'est pas drôle. Les films sont des films. Puis tout le monde n'aime pas non plus ses films . Tout le monde a le droit d'avoir une opinion, c'est normal. Et ça ne va pas empêcher quiconque de faire des films.
Bien qu'il continue d'enrichir sa filmographie, Scorsese n'est pas du tout familier de ce cinéma très grand public. Réaliser est une affaire sérieuse pour celui qui a émergé dans les années 60. Sa vision du cinéma n'a rien à voir avec ce que véhicule les Marvel et leur mode de conception. Il est, quelque part, très ancré dans une démarche classique, où il faut avoir des choses à raconter, des thèmes forts. Que quelqu'un qui a donné autant à l'Histoire du cinéma se permette de parler ainsi doit être entendu sinon respecté.