Nouveaux rebondissements pour le rachat de Fox par Disney

Nouveaux rebondissements pour le rachat de Fox par Disney

Entre des actionnaires récalcitrants à l'achat de la Fox et le concurrent Comcast, décidé à se tailler la part du lion, Disney a bien du souci à se faire...

La Fox entre les mains de Disney ? Rien n'est encore joué. En effet, si la transaction (historique !) semblait d'ores et déjà actée, certains détracteurs semblent bien décidé à mettre le holà au bon vouloir de la firme aux grandes oreilles.

Premières plaintes

Selon The Hollywood Reporter, un actionnaire de la Fox aurait intenté un procès à Disney. La cause ? Une déclaration de procuration déposée par l'entreprise le 28 juin dernier et qui omet ou déforme les projections financières et les données sous-jacentes des analyses d'évaluation financière des banques Goldman Sachs et Centerview Partners.

D'autre part, la plainte soutient que les conflits d'intérêts potentiels de Goldman n'ont pas été divulgués de manière explicite. Plus précisément, les actionnaires pointent du doigt l'absence de prévisions pour la plateforme Hulu (désormais célèbre grâce à The Handmaid's Tale, entre autres). Un problème de projection qui toucherait aussi le diffuseur européen Sky.

Comcast veut griller la politesse

Mettre la main sur la Fox n'a décidément rien d'une sinécure pour Disney. Outre ce problème judiciaire, le taulier du divertissement doit aussi freiner les ardeurs de Comcast, bien décidé à lui griller la politesse. Le groupe, qui possède déjà NBC et des studios Universal, a déposé la coquette offre de 65 milliards de billets verts (en cash !) pour obtenir l’entreprise.

Autrement dit, une offre bien plus alléchante que celle de Disney puisqu'elle lui est supérieure de 20%. D'autant plus que l'antre de Mickey propose, elle, un "simple" échange d’actions. À noter qu'aussi généreuse soit l'offre, elle ne concerne pas la chaîne très conservatrice Fox News, adoubée par le président américain Donald Trump. Qui remportera finalement la mise ? Réponse dans les prochains mois... voire années, complications économiques obligent !