Le Plan Culte de Christophe Lambert : "J'aurais adoré faire Scarface"

Nous avons rencontré Christophe Lambert, qui incarne un ex-champion de culturisme et devient le mentor de Sneazzy dans le film "La Source", en salles le 24 juillet. Il nous a parlé de ses films cultes, et de ce qui l'a séduit dans ce film.

À l'occasion de la sortie du film de Rodolphe Lauga, La Source, qui met en scène le rappeur et jeune comédien Sneazzy face à Christophe Lambert, nous avons pu rencontrer l'acteur franco-américain, notamment célèbre pour ses rôles dans Greystoke, la légende de Tarzan et Highlander. Christophe Lambert s'est prêté au jeu du Plan Culte, et transparaissent dans ces réponses un amour profond du cinéma, tirant aussi bien vers les héros virils de Sergio Leone et Brian De Palma que vers le romantisme de Casablanca.

Christophe Lambert aime les héros, ceux des grandes aventures comme ceux du quotidien, et il aime surtout ce qui fait les héros : la poursuite des rêves. La Source est un film sur la poursuite d'un rêve (notre critique ici), un rêve à la fois modeste et grandiose. Il est revenu pour nous sur les motivations de sa participation au film.

Comment en êtes-vous arrivé à incarner Tony Lamouche dans La Source ?

En priorité, c’est l’histoire, puis la rencontre avec Rodolphe. J’ai eu envie de faire le film, donc envie de rencontrer le réalisateur. Je pense qu’on ne peut pas dissocier l’un et l’autre. Je n’ai pas été surpris de voir que Rodolphe est un mec passionné, qui a une énorme motivation, une belle énergie positive.

La Source raconte un rêve fou, a priori inaccessible, c'est quelque chose qui vous parle ?

Ce qui m’a touché dans l’histoire, c’est que c’est un film qui parle de rêves, et de l’aboutissement de son ou de ses rêves. Quand on a un rêve, il faut essayer d’aller au bout.

J’insiste sur « essayer », parce que tout le monde a le droit de se planter, mais personne n’a le droit de ne pas essayer. Et c’est ce que raconte ce film.

L’aboutissement d’un rêve vient de la passion qui est derrière ce rêve. Chez moi, c’est toujours une passion, je voulais spécifiquement faire du cinéma. A 18 ans, je suis venu à Paris, j’ai fait des petits boulots, j’ai passé le conservatoire, miraculeusement !, et puis ça a été très vite, même si je trouvais que ça prenait trop de temps ! Je courrais les productions, les agences de casting, je faisais des essais, et puis on m’a pris. L’important, c’est qu’un rêve ne peut pas être au milieu d’autre chose, c’est une question de vie ou de mort.