La Malédiction de Chucky sur Netflix : quand la poupée meurtrière fait peau neuve

La Malédiction de Chucky sur Netflix : quand la poupée meurtrière fait peau neuve

Après avoir terrorisé Andy Barclay, la poupée la plus terrifiante du septième art s’attaque à une nouvelle proie dans « La Malédiction de Chucky ». Un sixième volet orchestré par Don Mancini, le créateur du célèbre jouet « Good Guy », qui tenait à relancer sa franchise culte sans tomber dans la facilité d’une énième suite dispensable.

Une nouvelle héroïne pour La Malédiction de Chucky

Si le jouet le plus meurtrier du cinéma a récemment été modernisé dans Child’s Play - La Poupée du mal, il n’a pas fallu attendre ce remake pour que Chucky s’offre une seconde jeunesse. En 2013, neuf ans après la sortie du controversé Le Fils de Chucky, opus délirant mais mal-aimé par une partie des fans de la franchise, la poupée diabolique faisait son retour dans La Malédiction de Chucky.

Dans ce sixième volet de la saga, le jouet « Good Guy » possédé par l’esprit du serial killer Charles Lee Ray met à rude épreuve les nerfs de Nica. Interprétée par Fiona Dourif, cette jeune femme paraplégique vit avec sa mère Sarah dans un manoir lugubre. Peu de temps après avoir reçu un exemplaire de Chucky, Sarah est retrouvée morte par Nica avec une paire de ciseaux plantée dans le cœur. Alors que des proches la rejoignent pour l’enterrement et que les morts s’enchaînent, l’héroïne suspecte de plus en plus la poupée d’être responsable du carnage.

"La Malédiction de Chucky" : Comment le créateur de la saga Don Mancini a-t-il offert un coup de jeune à la poupée meurtrière ?

Un coup de jeune pour Chucky

Après Andy Barclay, Chucky s’est donc trouvé une nouvelle proie en la personne de Nica. La jeune femme n’est pas au bout de ses peines puisque le jouet revient la hanter dans Le Retour de Chucky, dernier opus en date de la franchise de Don Mancini. Le créateur de la saga reprend le poste de réalisateur après Le Fils de Chucky, et retrouve le ton sérieux des premiers films en offrant une véritable consistance à ce personnage brisé, qui donne du fil à retordre à la poupée déchaînée. Don Mancini ne renonce cependant pas à l’humour amplifié depuis La Fiancée de Chucky, et les dégâts causés par le tueur ne manquent ni de créativité, ni d’hémoglobine. Il s’amuse également à travers les traits d’esprit obscènes du jouet sadique et pervers, toujours doublé par le génial Brad Dourif. Interrogé par le site Daily Dead en 2017, le cinéaste expliquait à ce sujet :

Je pense qu’avec La Malédiction, pour les trois premiers quarts du film, il s’agit d’un ton direct en phase avec les deux premiers films. Puis, à la fin, le retour de certains personnages ramène un peu d’humour que nous avions développé sur La Fiancée et Le Fils.

"La Malédiction de Chucky" : Comment le créateur de la saga Don Mancini a-t-il offert un coup de jeune à la poupée meurtrière ?

Don Mancini reste donc fidèle aux bases qui ont fait le succès de sa franchise avec La Malédiction de Chucky. Et le réalisateur ne se contente pas de réutiliser des ingrédients pour signer une énième suite dispensable, mais cherche à offrir un nouvel avenir au tueur présenté au public en 1988 avec Jeu d’enfant. Cela passe notamment par l’apparence de la poupée, qui s’offre un coup de jeune avant de retrouver ses célèbres cicatrices et points de suture, grâce au travail de Tony Gardner (Darkman, L’Armée des ténèbres), spécialiste du maquillage et des effets spéciaux en charge de la conception du jouet.

Cela passe aussi par le retour de protagonistes emblématiques dans des caméos savoureux, à commencer par celui de Jennifer Tilly. La brève apparition de l’interprète de Tiffany Valentine aura là encore une véritable utilité dans le septième volet, Le Retour de Chucky, avec lequel Don Mancini continue d'éviter la redite. L’an prochain, les fans pourront d’ailleurs découvrir la suite des aventures de la poupée dans un nouveau format, puisque son créateur a développé une série inédite pour Syfy.

La Malédiction de Chucky est à voir ou revoir sur Netflix.